A l'étage, après avoir vu le bureau du directeur
(pas de photos, interdit, et le surveillant mordrait presque)
A l'étage, nous voici dans la salle Dupré

Il s'agit d'une salle d'apparat. Elle porte le nom de Guillaume Dupré,
qui fut l'un des grands sculpteurs et médailleurs français de la Renaissance.
C'était à l'origine un salon de réception dans laquelle la Cour des Monnaies renait ses séances.
En 1778, elle devient aussi une salle de cours dans laquelle Balthasar Sage 
de l'Académie des Sciences tenait une chaire de chimie. Puis y furent exposée des collections minéralogiques que ce dernier avait mis plus de 20 ans à rassembler.
En 1833, La salle Dupré et les galleries attenantes acceuillent le musée monétaire

Au plafond, une peinture sur toile maroufflée,
datant de 1892 signée Jean-Joseph Weerts (1847-1927)
La scène a pour cadre le Pont de Iéna et le Palais des Beaux arts lors de l'Exposition Universelle de 1889. A droite, sur une nef de parade sont rassemblés les Arts, guidés par le Génie de la France, que couronne la Ville de Paris. A l'arrière plan, sur le pont d'Iéna figurent les Nations qui participent à l'Exposition Universelle. Dans le ciel, apparaissent la Paix et  le Commerce

Dans le hall d'entrée, un balancier de frappe est en démonstration
La frappe au balancier à été généralisée par Louis XIII
il est possible d'acheter un flan ( Pièce non frappée) à l'acceuil, et de le faire frapper
pour obtenir un jeton commémoratif


Dans une pièce située derrière le hall d'entrée
un atelier de graveur à été déplacé pour ces journées du patrimoine
nous permettant de découvrir ce métier
Toutes les étapes de la gravures y sont expliquées,
en bref, il y a le dessin, puis la première ébauche, (à l'envers et en grande taille),
et enfin la gravure
le graveur réalise le motif sur un flan de taille moyenne, 
la mise à l'échelle est faite ensuite par une machine
qui reproduit et créé la pièce à sa taille normale 
La frappe de la monnaie nationale à été délocalisée à Pessac, mais les médailles et pièces commémoratives sont toujours réalisées ici




Voici de près quelques uns des poinçons utilisés
On reconnaît de gauche à droite,
les tours, les feuilles de laurier, et les feuilles de chêne
en haut, des marteaux et pointeaux

Et quelques outils du graveur, mini burins, pointeaux, brosse, maillets ...
au dessus, la première ébauche d'une pièce
(50 centimes André Citroën avec la traction avant)
Beaucoup de graveur vont jusqu'à fabriquer leur propres outils, ou les manches,
pour les adapter à leurs mains ...
 

Nous continuons pour déboucher au milieu du Pont Neuf
Et passons devant la staue d'Heni IV

Nous faisons ensuite un détour par le square du Vert Galant

Un peu d'histoire
Jusqu'à la construction du Pont-Neuf, l'île de la Cité se terminait par le Jardin du Roi, où fut édifié la place Dauphine. La pointe actuelle de l'île est constituée de la réunion de trois îlots de la cité, assise centrale du nouveau pont. L'îlot du nord, nommé île du Patriarche, se prolongeait à l'est par un minuscule îlot portant un moulin, dit de la Gourdaine, puis de la Monnaie, car son énergie hydrolique était utilisé pour battre le monayage royal. Celui du sud, le plus grand, était dit île aux Bureau, car il appartenait à Hugues Bureau à la fin du XVe siècle. Le 11 mars 1314, Jacques de Molay, grand maître de l'ordre du Temple, et Guy, commandeur des Templiers de Normandie, y furent brûlés vifs.


Il y a comme un défaut sur l'écoulement de l'eau de la fontaine ....

La Seine, qui commence à se parer des couleurs d'automne
Et juste en face, l'Hôtel des Monnaies
Notre première étape de ces journées du patrimoine

Place Louis Lépine
première trace des journées du patrimoine sur notre chemin
Les pompiers et la police nous ont sortis quelques uns de leurs anciens véhicules
un petit diaporama pour vous montrer ces merveilles d'un autre temps

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On passe ensuite rue de la Colombe

remarquez la différence de pavage au centre,
elle marque l'emplacement de l'ancienne muraille gallo-romaine
dont les vestiges on été découverts en 1898



Et j'ai bien aimé ce pauvre pigeon, semblant regarder le nom de la rue avec nostalgie


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